Professions dentaires: Mercure = danger!

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13-04-2021

plan d'interdiction de l'amalgame en Italie

 
Italie
Le ministère italien de la Santé a publié son Plan d’action national pour réduire l’utilisation de l’amalgame dentaire ce mardi dans lequel il « décrit les mesures nécessaires pour éliminer progressivement l’utilisation des amalgames dentaires en dentisterie, dans le but ultime d’éliminer complètement l’utilisation, par des mesures non coercitives, d’ici le 31 décembre 2024!
Même si le plan ne contient que des mesures non coercitives, la date d’élimination progressive est un signal clair.
On peut craindre malheureusement que la France soit le dernier pays à interdire l’usage de ce poison . En 2017 c'était encore 15 Tonnes de mercure qui étaient mises dans la bouche des Français dans l'année. La France est l'un des seul pays à s'être officiellement opposée à l'arrêt de l'amalgames dans l'UE.
 

13-04-2021

interdiction de l'amalgame en Nouvelle calédonie

 
Nouvelle caledonie
2019 Nous saluons la détermination de l’association calédonienne IMNC (Intoxication Métaux Nouvelle Calédonie) et de sa présidente Julia Tudare dont l’action soutenue par l'Alliance Mondiale pour une Dentisterie sans Mercure(Charly Brown USA,a conduit à l’interdiction de l’utilisation des amalgames dentaires à partir du 1er octobre 2019 sur le territoire calédonien). L’IMNC est une ONG qui œuvre pour faire (re)connaitre les dangers de la présence des métaux lourds dans le corps et les problèmes très graves qui en découlent. Elle agit en partenariat avec la Nouvelle Zélande (Dr. Wojick) et l’Australie (Dr. Siow) dans le but également de former des médecins qui seront aptes à prendre en charge des patients touchés..

 

18-04-2016

Communiqué de presse (18/04/2016) - Amalgames dentaires: la Commission européenne bafoue la démocratie, la santé et l'environnement

 


L’Union Européenne (UE) élabore sa stratégie de mise en œuvre de la convention de Minamata, une réglementation internationale sur le mercure en attente de ratification. L’« utilisation d’amalgames dentaires » fait partie des « six domaines dans lesquels la législation européenne ne rejoint pas encore la convention de Minamata ». Mais les principes qui guident ici la Commission européenne bafouent les règles élémentaires de la démocratie et de la prévention.


Premier principe : ratifier au plus vite et à moindre frais.

La Commission considère que l’UE a déjà fait suffisamment en matière d’environnement et de santé. Du coup, elle vise en « priorité » une « ratification rapide » ; en effet, « l'application de la convention par les pays tiers » devrait permettre « une réduction des émissions mondiales de mercure et [...] de la contamination de la chaîne alimentaire aussi bien à l'échelle mondiale qu'à celle de l'Union. » La Commission s’exonère ainsi de toute démarche ambitieuse pour son propre compte : les mesures qu’elle envisage « correspondent pour l'essentiel aux changements minimums à apporter pour permettre la ratification ».

Deuxième principe : les considérations économiques l’emportent sur la transparence et la démocratie.

« En ce qui concerne les amalgames dentaires, une très grande majorité de particuliers et d'ONG ont plébiscité l'interdiction » ; mais la Commission s’assoit tranquillement sur la consultation qu’elle avait elle-même organisée, au motif que l’option plébiscitée par les citoyens serait « non proportionnée ». La Commission choisit aussi de ne pas mentionner l’expertise indépendante conduite à sa demande par BIOIS, qui recommandait, en 2012, l’interdiction du mercure dentaire en Europe à l’horizon 2018. Au contraire, la Commission opte pour des options sans aucun intérêt sanitaire pour le patient : « l’utilisation d’amalgames dentaires sous une forme encapsulée et l’installation de séparateurs d’amalgames » – des mesures d’autant moins contraignantes que « la plupart [des chirurgiens-dentistes] les ont déjà mises en œuvre. » La Commission se félicite de ce que, grâce à ces choix indigents, « des emplois devraient être créés dans le secteur de la fabrication, de l'installation et de l'entretien des séparateurs d'amalgames et dans les entreprises spécialisées dans le traitement des déchets contenant du mercure. »


Troisième principe : continuer de minorer le risque sanitaire lié aux amalgames dentaires.

L’objet affiché de ce règlement n’est pourtant pas de créer de l’emploi, mais « à long-terme de parvenir à un environnement non toxique », avec « l’élimination [...] à l’échelle planétaire des rejets anthropiques de mercure dans l’air, l’eau et le sol. » Mais dans le cas particulier des amalgames dentaires, la Commission estime que, bizarrement, « les risques sanitaires liés à ces derniers ne sont pas clairement démontrés », bien qu’ils constituent sans conteste le premier facteur d’exposition des Européens au mercure.


Il revient maintenant aux États et aux Eurodéputés d’amender ce projet de Réglementation ; espérons qu’ils s’y emploieront pour leur part avec le souci de l’opinion et de la santé des citoyens européens.