DU MERCURE DANS LES SOINS DENTAIRES : UN SCANDALE SANITAIRE MAJEUR
Le
MERCURE (Hg) est un métal trace dont la
toxicité est connue et redoutable : c’est un
neurotoxique, un
reprotoxique, un
immunotoxique, un
génotoxique…
Le mercure métallique est classé parmi les
substances CMR2 (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) qui doivent être chassées de tous les usages pour leur dangerosité.
Au cours de la vie, le mercure s’accumule dans l’organisme : c’est un
toxique bioaccumulable.
Rejeté dans l’environnement, il s’y accumule aussi : c’est un
polluant persistant qui se concentre tout au long des chaînes alimentaires aquatiques sous sa forme méthylée, contaminant les poissons carnassiers (bioamplification).
LES AMALGAMES, PREMIERE SOURCE D'EXPOSITION AU MERCURE
Les amalgames dentaires sont composés pour
50% de mercure métallique, et représentent la
1ère source d’exposition à ce métal dans les pays développés.
Il est reconnu que le mercure :
- - est libéré par les amalgames puis s’accumule peu à peu dans les organes (cerveau, reins...),
- - traverse le placenta et imprègne les organes du fœtus puis du nourrisson,
- - contamine le lait maternel.
Les porteurs de nombreux amalgames ont en moyenne
10 fois plus de mercure dans leur cerveau que ceux qui en portent peu (Guzzi, 2006).
De nombreuses études permettent de
suspecter un lien entre l’emploi de l’amalgame et des maladies chroniques dans les pays utilisateurs (maladies neurodégénératives, maladies autoimmunes…).
Toute intervention sur un amalgame dentaire (dépose ou fraisage avant une pose de couronne par exemple)
comporte des risques graves en raison d'une libération de vapeurs de mercure en quantité importante. C'est pourquoi
nous ne préconisons pas de systématique dépose des amalgames, décision qui doit toujours être prise en parfaite connaissance de cause, et accompagnée d'un suivi médical par un médecin "averti".
Toute intervention sur un amalgame doit être faite selon un PROTOCOLE très strict précisant toutes les précautions à prendre (voir aussi le
protocole préconisé par l'IAOMT).
Par ailleurs, nous ne préconisons aucun traitement de désintoxication en particulier, mais informerons au mieux (y compris sur les éventuels risques) en nous appuyant sur des publications scientifiques.
Nous signalons le danger que représente toute auto-médication avec des chélateurs de métaux dits lourds ; ceux-ci nécessitent un avis et un suivi médical durant toute la période du traitement.
En aucun cas les informations générales délivrées sur ce site ne doivent être interprétées comme des prescriptions médicales.
Ce site n'a pas vocation à donner des conseils de soins ni à donner des noms de praticiens : notre association n'a pas les compétences ni les possibilités légales pour ce faire.
Nous invitons les personnes qui désirent des renseignements relatifs à des traitements thérapeutiques :
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